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Dans la première moitié du siècle à Liddes, les champs occupaient une grande place.

Seigle, orge et avoine alternaient avec fèves et pommes de terre. Les champs étaient labourés avec une charrue entièrement en bois, appelée «Tsardzolet», tirée par un âne ou un mulet. Par la suite cete charrue en bois a été munie d'un soc en fer et était tirée par deux montures. La récolte était coupée à la faucille et à la faux et plus tard à la faucheuse. Les tiges étaient attachées en petite gerbes que l'on faisait tenir debout par groupe de 4 à 9 «codzes» suivant l'espèce, pour le séchage. Le processus terminé, les «codzes» étaient enfagotées et entassées dans les raccards pour être battues en hivert, d'abord au fléau et par la suite à l'aide de petites machines à battre actionnées dans un premier temps à la manivelle, ensuite par un moteur à explosion et plus tard électrique.

La famille Paul Darbellay de Rive-Haute a fait immortaliser la dernière moisson.


Dans les années 1960/1970, le seigle a bien perdu du terrain. Il faut dire qu'à cette époque les cerfs introduits en Valais avaient pris une telle extension que les champs de choux et les semailles devenaient leurs plats favoris. L'on a vu un tel ras-le-bol des cultivateurs qu'il a abouti à une pétition générale. A tel point que le conseiller d'Etat, M. Arthur Bender, fit le déplacement à Liddes pour entendre, dans la salle communale comble, la population fâchée. Il promit de tenir ce «cheptel cantonal» dans des limites cohabitables.

Aujourd'hui, on trouve encore quelques hectares de céréales cultivés essentiellement dans des endroits peu pentus et moissonnés à la moissonneuse-batteuse. Quelques
chargements sont encore battus à la grande batteuse d'Orsières.


1925
La récolte de l'avoine
Rière-Chandonne.

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Denise Métroz:
sa moisson est
grande mais ses
ouvriers peu
nombreux.



Toutes les
brindilles étaient
récupérées.


Mais c'est Raymonde qui innove
bien avant l'arrivée de la moissonneuse-batteuse.
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Jeune couple tout sourire, Fabienne et Jean-René au départ pour les labours d'espérance.




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Le mulet disparu,
le treuil entre en action...

... mais avec le tracteur,
c'est devenu plus rapide
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